L’architecture brutaliste est souvent associée à des formes austères, des matériaux bruts et une esthétique marquée par la fonctionnalité. Mais que se passe-t-il lorsque cette architecture devient le décor d’un récit cinématographique puissant ? C’est la promesse de The Brutalist, un film qui explore les liens entre l’art, l’urbanisme et le destin humain.

Un récit ancré dans l’histoire

Réalisé par Brady Corbet, The Brutalist suit l’histoire de László Toth, un architecte juif-hongrois qui émigre aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale avec sa femme. Rêvant de reconstruire sa vie et d’imprimer sa marque dans le paysage architectural américain, il se heurte à un monde où ambition et opportunisme vont de pair.

Le film, porté par un casting de renom, plonge le spectateur dans un drame où l’architecture n’est pas seulement un décor, mais un élément central de la narration. Le style brutaliste devient ici une métaphore des épreuves traversées par le protagoniste : dépouillé, imposant, intransigeant.

The Brutalist est sorti en France le 27 novembre 2024.

Le brutalisme comme langage cinématographique

Le mouvement brutaliste, qui a émergé dans l’après-guerre, prônait l’usage de matériaux bruts et une architecture dépourvue d’ornements superflus. Ce style est souvent perçu comme froid et autoritaire, mais il incarne aussi une certaine honnêteté structurelle et une volonté de repenser l’espace urbain.

Dans The Brutalist, le réalisateur utilise cette esthétique pour souligner la dureté du parcours de László Toth. Les cadrages épurés, les jeux d’ombre et de lumière sur le béton, ainsi que la mise en scène minimaliste rappellent les caractéristiques fondamentales de cette architecture. Le film joue avec l’opposition entre le rêve utopique de l’architecte et la réalité impitoyable du monde qui l’entoure.

Un film à voir pour les étudiants en design et architecture

Pour les étudiants de l’école PRESQU'ÎLE, The Brutalist offre une réflexion fascinante sur l'impact de l'architecture sur la société et la manière dont elle façonne nos vies. Au-delà de son intrigue dramatique, le film interroge sur la responsabilité des architectes et sur la capacité de l’architecture à porter un message.

Avec sa photographie soignée et son approche sensible de l’histoire d’un homme en quête de reconnaissance, The Brutalist est une œuvre qui mérite d’être vue et analysée. Il rappelle que l’architecture n’est pas qu’une affaire de formes et de matériaux, mais qu’elle est intimement liée aux récits humains et aux aspirations d’une époque.

Que vous soyez passionnés d’urbanisme, de design ou simplement amateurs de cinéma, The Brutalist est un film qui ne vous laissera pas indifférents.

Sources :

• Wikipédia - The Brutalist

• Universal Pictures France - The Brutalist

 

Découvrez le Centre National du Graphisme :
Un lieu incontournable pour les étudiants en design et au-delà !

Vue de l’exposition, Nicolas Waltefaugle

Vous êtes étudiant en graphisme ou simplement passionné par l'art et la communication visuelle ? Un lieu où la créativité prend vie et où les plus grands noms du design graphique partagent leur vision ? Ne cherchez plus : le Centre National du Graphisme est fait pour vous !

Ne cherchez plus : le Centre National du Graphisme est fait pour vous !

Le Centre National du Graphisme : Un temple dédié à l’art graphique

Situé à Chaumont, le Centre National du Graphisme est une institution unique en France, dédiée exclusivement au design graphique sous toutes ses formes. Il organise des expositions, des ateliers, et des événements qui célèbrent la richesse et la diversité du graphisme, qu'il soit traditionnel ou numérique.

Ce centre n’est pas seulement un musée. C’est un lieu de rencontres, d’échanges et de création, où les visiteurs peuvent explorer des univers graphiques variés allant des affiches iconiques aux expérimentations visuelles les plus audacieuses.

Pourquoi les étudiants en graphisme devraient absolument y aller ?

1. Inspiration créative garantie : Chaque exposition est une mine d’idées pour vos projets académiques et personnels.
2. Rencontres avec des professionnels : Des conférences et workshops sont organisés avec des graphistes de renommée internationale.
3. Un regard sur les tendances actuelles : Le Centre National du Graphisme met en avant les innovations du design graphique contemporain.

Infos pratiques

• Adresse : Centre National du Graphisme, 1 Place Émile Goguenheim, 52000 Chaumont

• Horaires : mercredi à dimanche 14h00 - 18h00
                    (lundi, mardi sur rendez-vous)
                    fermé le 1er janvier, 1er mai et 25 décembre
• Tarifs :
  • Accès libre et gratuit aux expositions, 
au café et à l’espace de coworking.
  • Tarif des Ateliers : Ētudiants, moins de 18 ans, résidents des communes de Chaumont-Brottes, artistes-auteurs, enseignants, guides, détenteurs de la carte famille nombreuse (1 séance 6€ / Abonnement 5 séance 20 €).
• Site web : https://www.centrenationaldugraphisme.fr/

Ne ratez pas cette opportunité !

Pour tout étudiant en graphisme, le Centre National du Graphisme est bien plus qu’un simple lieu culturel : c’est une expérience immersive qui enrichira votre parcours et nourrira votre passion pour la création visuelle.

Alors, formez un groupe avec vos camarades de promo et partez à la découverte de ce lieu incontournable ! Vous en ressortirez avec des idées plein la tête et peut-être même l'envie de participer à votre propre projet graphique.

Prêts à vous inspirer ? Direction le Centre National du Graphisme !

Découvrez l'exposition en cours ici : https://www.centrenationaldugraphisme.fr/expositions

 

Bien que localisée à Saint-Étienne, la Biennale Internationale Design 2025, prévue d’avril à juin 2025, est un rendez-vous majeur pour les professionnels de la région lyonnaise et au-delà.

Contexte Historique et Importance

La Biennale de Saint-Étienne est reconnue comme l’un des principaux événements européens de design. Elle aborde des thèmes novateurs qui explorent les défis contemporains et façonnent l'avenir du design.

Highlights et Objectifs

Le thème de cette édition, "Futurs possibles", explorera l’impact des avancées technologiques et des défis environnementaux sur le design. Les visiteurs pourront découvrir des expositions immersives et des installations interactives qui proposent de nouvelles perspectives sur le design et ses applications.

Partenaires et Artistes à Suivre

Les travaux du Studio Éco-Innovation et des étudiants de l’École Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne seront mis en avant pour illustrer l'innovation et la durabilité.

Conseils pour les Visiteurs

Planifiez votre visite pour assister aux conférences les plus pertinentes et prévoyez du temps pour explorer la Cité du Design et ses nombreuses expositions.

Retombées et Perspectives

La Biennale de Saint-Étienne continue de positionner la ville comme un centre incontournable de l’innovation en design, stimulant les échanges d'idées et de savoir-faire à l'échelle internationale.

Informations pratiques

• Dates : avril à juin 2025

• Lieu : Cité du Design, Saint-Étienne

• Site web : www.biennale-design.com

• Organisateur : Cité du Design de Saint-Étienne

• Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / +33 4 77 49 74 70

Tarifs

Billets à partir de 12€, avec tarifs réduits pour les étudiants et les groupes. Un pass illimité pour toute la durée de l'événement est proposé à 30€.

 

Niki de Saint Phalle : une vie d’art, de révolte et de couleurs

Explosive, audacieuse, inclassable. L’œuvre de Niki de Saint Phalle traverse les décennies comme un cri coloré, une réponse artistique aux violences du monde et aux carcans sociaux. Sculptures monumentales, performances radicales, architectures utopiques : son parcours, à la croisée de l’intime et du politique, bouscule les codes de l’art et inspire encore aujourd’hui toute une génération de créateurs et créatrices. À l’heure où deux grandes expositions lui sont consacrées en France, il est temps de redécouvrir cette figure majeure de l’art contemporain — et de mesurer à quel point sa vision reste d’une actualité brûlante.

 

🧒 Une enfance entre France et États-Unis

Niki de Saint Phalle, née Catherine-Marie-Agnès Fal de Saint Phalle le 29 octobre 1930 à Neuilly-sur-Seine, est une artiste franco-américaine majeure du XXe siècle. Issue d’une famille franco-américaine de la haute bourgeoisie, elle grandit entre New York et la France. Son enfance est marquée par des traumatismes familiaux, dont elle parlera plus tard ouvertement dans son œuvre.

 

🎯 Une entrée radicale dans l’art

Autodidacte, elle se détourne rapidement des codes classiques de l’art. Dans les années 1960, elle accède à la notoriété avec ses célèbres « Tirs », performances durant lesquelles elle tire à la carabine sur des poches de peinture intégrées à ses œuvres. Ce geste fort devient pour elle un exutoire personnel autant qu’un manifeste contre l’ordre établi.

 

👩‍🎨 Les Nanas : célébration du féminin

Dans les années 1960, elle crée les Nanas, sculptures féminines aux formes généreuses, peintes de couleurs vives et joyeuses. Ces figures deviennent un symbole d’émancipation et de liberté, une réponse critique à la place des femmes dans la société. Ces œuvres connaissent un succès mondial et marquent profondément l’histoire de l’art contemporain.

En 1971, elle installe une de ses premières Nanas monumentales sur la place du Trocadéro, à Paris.

 

🏰 Un art total, entre architecture, jardin et utopie

Passionnée par l’art public et monumental, elle réalise au fil de sa vie plusieurs projets de grande ampleur :

• • Le Jardin des Tarots en Toscane, un parc sculptural inspiré du tarot divinatoire, conçu à partir de 1978 et inauguré en 1998.

  • La fontaine Stravinsky, réalisée avec Jean Tinguely (son compagnon de création et de vie), à côté du Centre Pompidou à Paris.

  • Des sculptures architecturales habitées, comme la fameuse Hon, une femme géante allongée dans laquelle les visiteurs entraient par le sexe.

 

✊ Un engagement politique et féministe

Féministe de la première heure, Niki de Saint Phalle milite à travers l’art pour les droits des femmes, la paix, la santé mentale, la lutte contre le racisme et le sida. Elle utilise son œuvre comme un outil de pédagogie, de guérison et de dénonciation, à travers des livres, des films ou des sculptures accessibles à tous.

 

🌈 Une artiste inclassable

Décédée le 21 mai 2002 à San Diego (Californie), elle laisse derrière elle une œuvre prolifique, colorée et engagée. Niki de Saint Phalle reste une figure tutélaire de la création libre, à la croisée de l’art populaire, de l’activisme et de la poésie plastique.

Une icône de l’art contemporain

Niki de Saint Phalle continue de fasciner par son œuvre libre, vibrante et engagée. À travers deux grandes expositions en 2025 – au Centre d’art Caumont d’Aix-en-Provence et au Grand Palais à Paris – son univers revient en force sur la scène artistique française. L’occasion de (re)découvrir une créatrice flamboyante, féministe et résolument visionnaire.

 

🐘 Un bestiaire magique à Aix-en-Provence

Du 30 avril au 5 octobre 2025, le Centre d’Art Caumont accueille Le bestiaire magique, une exposition inédite consacrée à l’univers animalier de l’artiste. À travers ses sculptures monumentales, mi-fabuleuses, mi-oniriques, Niki de Saint Phalle invite le spectateur à un voyage sensoriel, à la frontière entre art brut, conte de fées et critique sociale.

 

🤝 Niki, Jean et Pontus au Grand Palais

Du 20 juin 2025 au 4 janvier 2026, le Grand Palais rend hommage à une complicité artistique hors du commun : celle entre Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely (son compagnon de création et de vie) et le commissaire Pontus Hultén. Une exposition immersive qui met en lumière la dimension collective, provocante et radicale du travail de ce trio qui a marqué l’avant-garde européenne du XXe siècle.

 

💥 Une artiste engagée et audacieuse

Explorant tour à tour la sculpture, la peinture, le cinéma ou l’architecture, Niki de Saint Phalle ne s’est jamais laissé enfermer dans un format ni dans une époque. Elle a notamment utilisé le tir à la carabine pour « peindre » ses œuvres, dénonçant la société patriarcale dans une série de performances qui mêlaient art et activisme. Ses célèbres « Nanas », femmes géantes, rondes et joyeuses, sont devenues un symbole de liberté.

 

Pourquoi s’inspirer de Niki de Saint Phalle ?

💡 Pour son courage créatif,
💡 Pour sa vision de l’art comme espace d’expression totale,
💡 Pour sa capacité à mêler formes, couleurs et causes sociales,
💡 Pour son imagination architecturale, comme en témoigne le Jardin des Tarots en Toscane.

Les étudiants en design, communication, immobilier ou architecture d’intérieur trouveront dans son œuvre un appel à repousser les limites du médium, à oser des narrations visuelles puissantes, et à créer des espaces qui racontent le monde autrement.

 

Pour aller plus loin

• Dossier spécial Beaux Arts Magazine sur Niki de Saint Phalle

• Exposition "Le bestiaire magique" – Caumont Centre d’Art

• Exposition "Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hultén" – Grand Palais

• Niki Charitable Art Foundation